Mercedes n’arrive pas en terrain conquis à Singapour, le circuit de la Marina Bay n’ayant pas du tout souri à l’équipe allemande en 2015. Hamilton et Rosberg s’étaient qualifiés en troisième ligne à près d’une seconde et demie de la pole position de Vettel, et la course n’avait pas été meilleure. Si Hamilton abandonnait consécutivement à un problème d’accélérateur, Rosberg terminait sa course à 24 secondes de la première place. Pas de quoi le rendre optimiste.
"Pas du tout" avoue-t-il. "Il y avait des raisons pour que l’on soit autant en dehors du coup et on en comprenait certaines. Nous avons fait des changements radicaux et nous espérons mieux figurer, mais est-ce assez pour combler le déficit d’une seconde que nous avions l’an dernier ? Ce n’est pas dit. Le week-end sera un défi particulier car nous aurons besoin que tout fonctionne parfaitement pour aller chercher Ferrari et Red Bull".
Ce Grand Prix de Singapour sera le 200e de l’Allemand en F1, un expérience qu’il espère bénéfique, lui qui avait signé son deuxième podium dans la discipline lors du premier Grand Prix disputé dans la cité-état en 2008.
"Je ne ferai pas de célébration, pour moi il n’y a rien à célébrer. C’est une jolie statistique, mais ça me fait me sentir un peu vieux, je réalise que je ne suis plus un jeune dans ce sport. J’ai des bons souvenirs, ce chiffre me fait repenser à toutes ces courses et aux meilleurs moments. Monaco en 2013 en était un particulier en gagnant à domicile".
Même si Singapour n’est pas à l’avantage des Mercedes, la bataille pour le titre continue de faire rage entre Hamilton et Rosberg qui a gagné les deux dernières courses. En Italie, la victoire lui a été facilitée par le mauvais départ de son coéquipier, bien qu’il refuse de penser que cette phase de la course aura le rôle principal dans le résultat final de la saison.
"Bien sûr que le départ a un impact, mais c’est l’une des nombreuses choses grâce auxquelles on gagne un championnat. Je ne pense pas qu’il faille particulièrement les mettre en lumière. Il y a toujours des raisons quand ça se passe mal, mais ce n’est jamais la même, c’est un ensemble de choses et le pilote en fait partie".
"Je suis conscient que les départs sont un défi à chaque course et que ça ne deviendra pas plus facile. Il faut que je fasse attention mais je suis à l’aise, j’ai pris des bons départs donc ça ne m’inquiète pas. J’ai aussi eu des difficultés, j’ai perdu mes chances en Allemagne et en Hongrie à cause de mauvais départ" conclut-il.