Après la crevaison à haute vitesse du pneu de Nico Rosberg, Pirelli a établi de son côté que l’incident n’était pas lié à un défaut de structure du pneumatique mais dû à une source extérieure. La cause exacte n’a donc pas été trouvée et deux pilotes, dont le principal intéressé, ne sont pas totalement rassurés.
"Nous ne comprenons toujours pas pour quelle raison le pneu a éclaté, commente Rosberg. On suppose que ça vient d’un élément extérieur. C’est la théorie. Mais personne ne sait vraiment. Alors c’est inquiétant, ça l’est pour tout le monde. Nous avons ajusté quelques réglages pour éviter encore plus les ennuis mais nous allons devoir surveiller cela de près pour que ça ne se reproduise pas."
D’autres théories ont été avancées depuis, comme la possibilité qu’une partie du fond plat de la Mercedes soit allée au contact du pneu, sous la forte charge aérodynamique, pour le cisailler. Mais Mercedes n’a rien trouvé qui allait dans ce sens.
"Il n’y a aucune preuve qui confirme cette théorie," ajoute l’Allemand.
Sebastian Vettel, un des directeurs du GPDA, ajoute : "Je voulais savoir et j’ai demandé. Mais je n’ai pas vraiment eu de réponse. Pour le moment nous devons vivre avec ça. Bien entendu, nous espérons tous que tout va bien se passer en course."