Nico Rosberg s’est retiré de la Formule 1 fin 2016, après être devenu champion du monde, mais l’Allemand s’est lancé dans une carrière d’investisseur dans des start-up et sociétés axées autour de la technologie et la mobilité. Parmi celles-ci on trouve Lyft, un rival d’Uber, la société de transport électrique et autonome Lilium, ou encore le projet SpaceX d’Elon Musk.
"Je m’implique dans des entreprises incroyables et c’est très intéressant" se félicite le champion du monde 2016. "Elles vont changer le monde, ces entreprises. J’ai toujours admiré des personnes comme Elon Musk et Richard Branson, qui ont créé quelque chose en partant de zéro et ont ajouté de la valeur au monde en étant une partie de grandes idées et innovations."
"Il y a des personnes que je trouve fascinantes. C’est pour cela que j’ai cherché ce chemin moi-même et c’est un voyage fantastique. Je suis fier de m’impliquer dans des entreprises qui auront un gros impact. C’est une compétition pour moi, de choisir les meilleures. Je suis fier qu’une entreprise que je choisis crève le plafond, et le but est aussi de faire de l’argent."
Rosberg reconnaît viser avant tout les marques qui lui inspirent un projet intéressant, avant de demander conseil à des cabinets spécialisés pour savoir s’il lui est intéressant d’investir : "Pour moi, ces projets doivent être cool. J’ai du mal à investir dans des trucs ennuyeux."
"Vous pourriez avoir le meilleur potentiel avec les trucs ennuyeux parce que tout comme moi, il y a tous les autres gros bonnets qui ne veulent pas investir dans des trucs ennuyeux. Souvent, si vous sortez des sentiers battus et investissez dans des espaces qui ne sont pas si cool, vous avez plus de chances de réussir. Mais j’ai du mal à le faire. Je veux juste faire quelque chose de cool et être impliqué dans des trucs cool."
Rosberg est une personnalité publique et admet n’avoir eu aucun mal à trouver des partenaires. En revanche, il regrette de ne pas avoir été pris au sérieux, sous prétexte qu’il était un sportif et que les sportifs sont souvent mal perçus par les investisseurs et les financiers.
"Les portes s’ouvrent tout de suite. Ensuite, c’est le manque de respect, parce que les sportifs n’ont pas la réputation d’être bons dans quoi que ce soit d’autre. Par conséquent, je dois leur montrer que je connais mes affaires. Je suis en train de me construire une crédibilité. Je dois le faire, c’est normal."
Malgré les démêlés juridiques et publics d’Elon Musk, Rosberg avoue un énorme respect pour le milliardaire : "J’ai encore beaucoup de respect pour ce qu’il a fait. Il faut se rappeler qu’il a fait passer tous les constructeurs automobiles du monde à l’électrique, juste lui, parce qu’ils avaient trop peur qu’il prenne le contrôle du monde entier. Il a accéléré ce processus, ce qui est incroyable."