Nico Rosberg a tenu à défendre son comportement après l’arrivée du Grand Prix des Etats-Unis. Le pilote allemand, très en colère contre Hamilton pour le départ puis pour avoir perdu la course sur une erreur de pilotage, a fait une tête de 6 pieds de long et a refusé de fêter la victoire et le nouveau titre de Lewis Hamilton sur le podium.
Avant cela il avait renvoyé à la tête la casquette de la 2ème place que lui avait lancé son équipier.
Sur les réseaux sociaux, le pilote Mercedes fait figure de mauvais perdant depuis dimanche soir. Aujourd’hui, il se justifie.
"Avez-vous déjà essayé de manger des couilles de boeuf dans Survivor (Koh Lanta en France) ? C’est absolument dégoûtant. Voilà ce que j’ai ressenti après la course aux USA."
"J’en avais simplement marre. J’étais exaspéré par moi, par Lewis, par toute cette situation. Tout ! Je ne parle pas de perdre le championnat parce que Lewis le méritait cette année. Mais Lewis n’a pas gagné à Austin, c’est moi qui ai perdu."
"Quand vous pouvez expliquer une erreur, pas de problème. Mais sur le moment, j’ai ressenti quelque chose, comme si une force invisible voulait m’arrêter avant ma victoire. Un ennemi si dur à combattre. Certains appellent ça le destin, d’autres la malchance."
Rosberg reste toutefois persuadé que son équipier a commis une faute au départ.
"Il y a des règles internes à l’équipe et je suis resté dans le périmètre de ces règles. Pas Lewis. Il a été bien trop loin. C’est pour cela que je le lui ai renvoyé la casquette qu’il m’a jetée et qui a atterri sur mon ventre. Nous sommes des sportifs mais aussi des humains. Nous avons été soumis à une pression incroyable ce week-end avec des conditions météo qui jouaient avec nos nerfs."
"Il y a eu un gros choc dans mon volant lors du contact. Sur le coup j’ai pensé certaines choses mais je ne vais pas les dire sinon cela fera encore les gros titres..."
"J’ai besoin de quelques jours maintenant pour digérer cette journée amère. Heureusement, la prochaine course au Mexique est déjà ce dimanche. Je vois la fin de saison comme un mini-championnat de trois courses. Et je veux le gagner."
En fin d’épreuve, Vettel revenait fort sur Rosberg. Le pilote Mercedes a-t-il pensé à laisser passer la Ferrari, ce qui aurait retardé le titre de son équipier ?
"Bien sûr que non ! Jamais. La dégradation de mon dernier train de pneus a été très grande."
Hamilton a aussi suggéré que cela devait être difficile d’être son équipier, en ironisant.
"Je ne veux aucun autre équipier. C’est un bon défi d’être opposé à l’un des meilleurs pilotes," conclut Rosberg.