La démonstration effectuée dans les rues de Monaco par Keke et Nico Rosberg a donné des idées à ce dernier, qui a eu l’occasion d’admirer et de suivre en piste la Williams de 1982, avec laquelle son père est devenu champion du monde. De quoi lui donner des idées quant au spectacle en F1.
"Je regardais la voiture de mon père, et ce n’est que de l’effet de sol" lance le champion du monde 2016. "L’aérodynamique se situe sous la voiture. Ils pouvaient se suivre en collant à la boîte de vitesses du pilote devant. "La F1 doit reprendre ce genre de direction."
"J’espère qu’ils y parviendront en 2021. Car c’est ce dont nous avons tous besoin, pour que ça soit divertissant. Nous devons voir des batailles et des roues qui se touchent. C’est l’un des plus gros problèmes, car c’est plus difficile que jamais. Malheureusement, cela n’est pas bon actuellement et les coûts doivent aussi évoluer pour donner leur chance aux petites équipes."
Il faut toutefois rappeler que l’effet de sol fut purement et simplement interdit à cause des dangers qui lui étaient inhérents. L’instabilité des monoplaces à haute vitesse, dès lors qu’elles perdaient une partie de leur appui, est notamment à l’origine de l’accident mortel de Gilles Villeneuve.
Nico Rosberg a toutefois abordé un autre sujet, celui de Liberty Media, et l’Allemand se place en défenseur du nouveau propriétaire de la Formule 1 : "Ils font un très bon travail, Liberty sait ce que doit être le divertissement. Ils essaient d’apporter cela et de ramener un public plus jeunes de différentes manières, et c’est une bonne approche."
"Tout est bien, mais les problèmes qui ressortent à chaque fois sont toujours les mêmes, ceux sur lesquels ils travaillent sans cesse mais qui sont difficiles. Ce sont les coûts et les dépassements. L’aérodynamique est trop complexe et c’est dommage qu’il soit si difficile de se suivre. Parfois, un gars est bien plus rapide mais ne peut se rapprocher. C’est la clé car c’est ce qui est divertissant. Ce serait génial de voir des batailles."