A la suite des déclarations de Lewis Hamilton, Niki Lauda et Toto Wolff, une enquête pourrait être ouverte sur Nico Rosberg, suite à la collision provoquée en course hier par l’Allemand sur son équipier.
Rosberg a admis lui-même que cette collision aurait pu être évitée et c’est ce qui chagrinerait la FIA, qui pourrait demander à ses commissaires de Monza d’étudier le cas du pilote Mercedes jeudi prochain, avant le début du Grand Prix d’Italie.
Parmi les commissaires il y aura Derek Warwick, qui a déjà donné son opinion.
"Je pense que ce que Nico a voulu faire passer comme message, c’est qu’il en a assez du pilotage d’Hamilton, qui force le passage, comme il l’a fait à Bahreïn ou encore au Hungaroring. Je pense que c’est que Nico a voulu prouver et c’est pourquoi il ne voulait pas lâcher face à Lewis," pense Warwick.
"Maintenant, ce que je trouve stupide de la part de Nico, c’est de faire cela au 2ème tour d’un Grand Prix. Ce n’est pas acceptable. Deux équipiers ne peuvent s’accrocher et je suis donc d’accord avec Toto Wolff, c’est totalement inacceptable."
La FIA doit-elle juger le cas Rosberg à Monza ?
"C’est difficile à dire. A la fin de l’année passée, les pilotes nous demandaient d’être plus constants dans nos décisions et depuis quelques courses on nous demande de leur lâcher un peu la bride. Et c’est effectivement ce que nous faisons. On ne peut pas plaire à tout le monde."
"Je pense toutefois qu’une réprimande pour Rosberg serait appropriée avec un avertissement pour qu’ils ne se mettent plus dans cette situation et se touchent," ajoute Warwick.