Après avoir dominé Michael Schumacher au cours des quatre premières manches du championnat, Nico Rosberg s’est retrouvé en difficulté en Espagne lorsque Mercedes introduisit un nouveau châssis à l’empattement allongé censé mieux convenir au style de pilote de son équipier.
Après la petite parenthèse de Monaco, où le châssis court avait fait son retour, voilà que le nouveau châssis fait son retour en Turquie et peut-être avec lui de nouvelles difficultés pour Nico Rosberg...
Mais le jeune pilote allemand ne pense pas que c’est ce châssis qui l’a mis en difficulté en Espagne. "J’ai observé cela de près et j’en suis arrivé à la conclusion que le châssis long est plus rapide, car l’aérodynamique de la voiture a été conçue pour lui. On ne peut donc pas dire que ce châssis est à l’origine de mes problèmes en Espagne."
Toutefois, Nico n’a pas encore identifié avec certitude ce qui lui est arrivé en Espagne. "Il y a certaines choses qui me semblent claires et d’autres que je n’ai pas vraiment comprises. J’ai par exemple trouvé une explication concernant mon rythme par rapport à celui de Michael."
"En qualification, j’étais à un dixième derrière Michael et je sais ce qui aurait pu me faire passer devant lui. En revanche, je n’arrive pas à m’expliquer pour quelle raison nous étions si loin des Red Bull à Barcelone," poursuit le pilote allemand.
"Je ne sais pas vraiment à quoi je dois m’attendre en Turquie. La voiture recevra encore de nombreux nouveaux éléments et comme nous étions compétitifs à Monaco, cela devrait bien se passer ici. En même temps, nous n’étions pas très compétitifs en Espagne et il est donc difficile de faire un pronostic. Nous progressons, mais il était évident à Barcelone que ce n’est pas suffisant. Il nous faut faire mieux," conclut-il.