Plusieurs personnes ont conseillé à Nico Rosberg de faire attention aux petits jeux psychologiques de Lewis Hamilton, dont notamment Jenson Button, l’ancien équipier d’Hamilton à l’époque McLaren.
Rosberg en a pris bonne note mais n’est pas déstabilisé, même par les propos de Lewis qui se déclare plus affamé de victoire parce qu’il a été élevé dans un milieu bien plus modeste !
"C’est certain, il y a une part de mental, comme dans tout sport. Mais Schumacher était incroyablement bon à ce petit jeu et j’ai bien appris de lui. Ce n’est pas encore une guerre psychologique avec Lewis mais je suis prêt. Pour l’instant c’est uniquement sur la piste."
"Presque chaque jour, je remarque chez lui des choses que j’avais vu dans le passé. Lewis n’a pas changé depuis le karting. Ses forces et faiblesses sont les mêmes. Il est incroyablement rapide en piste mais il peut être déstabilisé si quelque chose ne va pas pour lui. Je sais où je peux le battre et comme rien n’a changé, ce sera plus facile pour moi," promet Rosberg.
L’Allemand se sent capable d’aller à la bataille.
"Lewis est sur une belle lancée, c’est clair. Cela se passe souvent comme ça dans le sport, tout va dans le même sens, avant que le pendule bascule à nouveau dans l’autre direction. Je n’ai rien perdu de ma confiance parce que je sais à quel point j’ai été rapide lors des trois dernières courses."
"Une autre chose : un championnat se gagne avec de la constance. Je suis le seul à être monté sur tous les podiums cette année," ajoute Rosberg.
Même si la guerre n’est pas encore ouverte, Rosberg admet que c’est un peu chacun pour soi chez Mercedes.
"Je ne vais pas aller lui dire où faire mieux. A Barcelone, j’ai trouvé la meilleure façon de régler le différentiel. Les données étaient disponibles mais il a dû chercher par lui-même."