Presque 24 heures après le Grand Prix de Hongrie, Nico Rosberg a ouvertement remis en question l’intervention de la FIA avec la première voiture de sécurité, consécutive à la sortir de Marcus Ericsson au virage n°4.
Le pilote allemand disposait d’une avance de 10 secondes sur ses adversaires directs, Valtteri Bottas et Sebastian Vettel et cette avance a non seulement été réduite à néant mais aussi été transformée en handicap car la voiture de sécurité est sortie juste devant lui alors que les pilotes derrière ont pu rentrer aux stands changer de pneus.
Les pilotes de tête ont alors roulé à un rythme plus faible et, le temps de faire leurs arrêts eux aussi au tour suivant, ils ont perdu leurs bonnes places.
"La voiture de sécurité n’est pas sortie au mauvais moment mais c’est la façon dont cela s’est fait de la part des officiels de course qui me semble injuste," lance-t-il.
"Je suis resté bloqué derrière elle alors que normalement vous avez une vitesse moyenne à respecter. J’ai été bloqué tout de suite et c’était si lent que tous ceux qui ont pu s’arrêter tout de suite sont passés devant moi (Alonso et Vergne)."
"Ce genre de choses n’est pas censée arriver, c’est le principal problème," ajoute Rosberg.
La FIA n’a pas encore répondu mais la voiture de sécurité a en effet perdu plus de temps que d’habitude parce que la voiture médicale a également été envoyée en piste, ce qui est assez rare. Cette voiture, plus lente que la voiture de sécurité, est passée devant pour rejoindre au plus vite le pilote suédois.