Lorsque Nico Rosberg signa chez Mercedes à la fin de la saison 2009, il se disait que sa première victoire en F1 lui tendait la main. Elle n’allait plus tarder puisqu’il avait signé avec l’équipe qui venait de remporter les deux titres mondiaux sous le nom de Brawn GP...
Finalement, les choses ne se sont pas vraiment passées comme il l’espérait et c’est peu de le dire. Il affirme qu’il croit toujours en Mercedes et que cette équipe gagnera un jour ou l’autre, mais il ne dément pas que d’autres équipes du haut du tableau s’intéressent à lui.
"J’ai l’opportunité de donner une direction de travail à cette équipe et il est clair que c’est une occasion fantastique pour moi," confie Nico Rosberg à Autosport. "En outre, je me sens très à l’aise dans cette équipe, car il y a un bon groupe de personnes qui la forment. C’est donc une situation agréable pour moi de faire partie de ce projet. Toutefois, je suis un pilote de course et c’est la victoire que je veux plus qu’autre chose."
"Je ne dirais pas que je m’impatiente, mais j’espère que cette victoire arrivera bientôt. C’est pour cette raison que je me donne à fond actuellement, mais je le fais toujours en vérité," poursuit le pilote allemand.
Nico Rosberg ajoute qu’il n’a aucun doute sur le fait que cette équipe gagnera des courses très bientôt. "J’en suis totalement persuadé ! Et je crois que tout le monde doit en être convaincu. Nous avons Mercedes-Benz avec nous, nous avons Ross Brawn et un tas d’autres personnes compétentes qui travaillent ensemble. C’est un fait que cette équipe aura du succès et personne ne le conteste. Il n’y a aucune raison de penser que nous n’y arriverons pas. Mais la grande question qui demeure c’est quand ? Il semble aujourd’hui que cela nous prendra encore du temps, c’est une certitude. Mais Mercedes est derrière nous."
Est-il vrai qu’il est en contact avec d’autres équipes comme le prétend la rumeur ? "Il est clair qu’il y a un certain intérêt de la part d’autres équipes de pointe et je dois reconnaître que c’est une bonne chose pour ma carrière. C’est la situation telle qu’elle est aujourd’hui, mais pour le moment il n’y a rien de plus que ça."