La semaine passée en Chine, Nico Rosberg semblait en mesure de remporter la victoire, mais son équipe lui a demandé de lever le pied en fin de course pour ne pas tomber en panne d’essence avant l’arrivée. La Mercedes de Nico Rosberg a donc progressivement glissé dans le classement jusqu’à sa cinquième place sous le drapeau à damier.
"Pour être honnête, c’est quelque chose qui ne m’était jamais arrivé par le passé. J’étais épuisé, mais pas en colère. En revanche, j’étais tellement déçu que j’avais envie de pleurer. Je n’étais pas premier, mais cinquième et j’avais besoin de rester seul quelques minutes après l’arrivée," raconte Rosberg.
Le point positif c’est finalement que Mercedes est revenu aux affaires. "Les deux premières courses n’ont pas été faciles. Après les essais privés de cet hiver, nous pensions que nous allions nous battre avec les meilleurs, mais après la course de Shanghai, j’ai recommencé à y croire."
"La voiture a maintenant le potentiel pour gagner. Je me souviens qu’en Chine je voyais Vettel dans mes rétroviseurs et je me disais qu’il ne lui faudrait pas deux tours pour me dépasser, mais cela n’est pas arrivé. L’équipe a très bien travaillé, mais ce serait une erreur de tomber maintenant dans l’euphorie. Sebastian (Vettel) n’a pas trop d’inquiétude à se faire pour le moment. En qualification, nous sommes encore trop loin, probablement à une seconde, mais j’espère que nous pourrons améliorer ça," conclut le pilote allemand.