Nico Rosberg a réalisé une simulation de course hier à Bahreïn. L’Allemand, avec sa Mercedes, a été l’un des rares pilotes à pouvoir déjà tenter cet exercice si particulier et en a tiré des leçons intéressantes.
"En course, l’économie d’essence jusqu’au drapeau à damiers sera un vrai défi, j’ai pu le constater. Sur le circuit de Bahreïn, ce sera dur ! Quand j’ai fait ma simulation de course dans l’après-midi, il a été difficile pour moi d’aller au bout avec les 100 kilos d’essence alloués. Ce sera une difficulté pour tout le monde," admet Rosberg.
Pour les autres équipes qui n’en sont pas encore là, ce sera un saut dans l’inconnu en Australie s’ils ne peuvent simuler cela la semaine prochaine, lors des derniers essais.
"C’était notre première vraie simulation complète et Bahreïn est un circuit exigeant en termes de consommation," poursuit le pilote allemand. "Cela a été un vrai défi pour moi de faire la distance avec les 100 kilos. Pour y arriver, il faut une interaction parfaite entre le pilote et le muret des stands. Il faut travailler là-dessus comme sur tout le reste pour ne pas avoir de souci à Melbourne."
Les années précédentes, les pilotes devaient surtout gérer l’usure de leurs pneus. Qu’a appris Rosberg à ce sujet pendant sa simulation ?
"Les pneus ont été modifiés depuis la dernière saison, il y a quelques différences et de nouveaux problèmes se posent à nous. Il y a moins d’appuis aérodynamiques donc nous usons moins les pneus. Cela peut nous poser problème quand il faut les monter en température alors que l’an dernier ils surchauffaient souvent. Alors il n’y aura pas un moment creux !"