Le Britannique James Rossiter a roulé pour Force India lors de la première séance d’essais privés de Jerez, mais il craint que cela ne lui arrive plus très souvent cette année et encore moins à des pilotes plus jeunes et moins expérimentés que lui.
"J’avais eu beaucoup de chance de faire des dizaines de milliers de kilomètres au volant d’une F1 lorsque j’étais encore en F3," se souvient-il. "Aujourd’hui, je suis désolé pour les jeunes pilotes, car ils n’ont plus la possibilité de démontrer ce dont ils sont capables au volant d’une monoplace de F1. Il faut malheureusement payer aujourd’hui pour participer à une séance d’essais."
James Rossiter était pilote d’essai pour BAR et Honda avant que la limitation des essais privés soit introduite en 2009. C’est grâce à cette expérience que Force India avait fait appel à lui pour travailler dans leur simulateur.
"Il était important pour moi d’avoir cette expérience, car cela m’a permis de savoir comment une voiture devait se comporter et comment régler le différentiel ou la façon de travailler avec les ingénieurs à ce niveau. La F1 est en effet très différente par rapport au GP3 ou au GP2 par exemple. Dans ces disciplines, il n’y a pas autant de systèmes sur lesquels il faut travailler," poursuit Rossiter.
Le pilote britannique était bien sûr ravi de sortir du simulateur pour prendre enfin la piste au volant de la nouvelle Force India. "C’était très agréable de revenir en piste. C’était sans aucun doute très excitant. J’ai été très impressionné par la voiture et par le niveau actuel de la F1. C’est assez différent par rapport au passé. Il y a aujourd’hui le KERS et le DRS et les pilotes ont donc beaucoup plus à faire au volant, car ces systèmes, on les utilise plusieurs fois par tour. Finalement, cela devient une habitude et on y pense plus," ajoute-t-il.