Andy Stevenson, le team manager de Force India, a révélé aujourd’hui que les équipes de Formule 1 et la FIA se rencontreront avant Silverstone, afin de parler du déploiement de la voiture de sécurité et des règles qui l’accompagnent. Le but est d’éviter de pénaliser les pilotes comme cela a pu être le cas à Valence.
Neuf pilotes ont reçu une pénalité de cinq secondes pour ne pas avoir respecté le temps imposé par la FIA, mais pour beaucoup d’entre eux, il était impossible de le faire, étant déjà dans le dernier secteur. La pénalité est donc apparue comme une pénalité de principe.
"La FIA a voulu certainement mettre en avant que les règles n’ont pas été respectées avec cette pénalité collective. C’était difficile à juger car certains les ont plus ou moins bafoué, selon l’endroit où ils étaient sur le circuit. C’était une question de chance ou de malchance. Il faut tirer ça au clair et la FIA nous rencontrera avant la prochaine course, pour voir comment on peut améliorer les choses," explique Stevenson.
"La règle est en l’état très difficile à appliquer pour les pilotes, ou les ingénieurs qui calculent tout cela, selon l’endroit où vous êtes. Si vous n’êtes qu’à 200 mètres de la ligne n°2 du safety car, vous n’avez qu’une ou deux secondes de temps de réaction, c’est très piégeux. La règle est bonne car elle a été établie pour une raison de sécurité, vous ne savez pas ce qu’il y a après le virage qui suit : des commissaires, une ambulance, l’accident. Les équipes doivent la garder mais il faut voir comment mieux l’implémenter," ajoute-t-il.