Si certains pilotes ne semblent pas inquiets de la limitation des communications avec le muret des stands, Carlos Sainz a pris la chose très au sérieux et s’y est préparé du mieux possible. En effet, le pilote Espagnol estime que les courses en seront forcément plus difficiles, et il y a consacré beaucoup de temps.
« J’ai travaillé dessus pendant deux semaines, comme si j’étais étudiant. Ce sera incroyablement difficile. D’autre pilotes aussi ont estimé que ce serait un défi et, tant que les fans apprécient, je suis ravi de passer quelques heures supplémentaires à étudier pour eux. Espérons que ça fonctionnera et que ça rendra les choses plus intéressantes, même si c’est du travail en plus. »
Si sa monoplace 2016 a fait preuve d’une excellente fiabilité, Sainz a aussi bon espoir de la voir afficher de bonnes performances.
« Toro Rosso a fait du bon boulot pour procéder à de petites améliorations sur toutes les pièces de la voiture. Le moteur, l’aérodynamique, tout a été retravaillé et tout a bien fonctionné. C’est pour ça que nous sommes si optimistes. Je pense que nous avons de bons appuis et le moteur ne devrait pas être trop en retrait en début de saison. Les impressions sont donc bonnes. »
Évidemment, il reste une inconnue sous le capot de la STR11…
« Je pense que s’il y a bien une chose que nous devrons prendre en compte cette année, un inconvénient qui nous empêcherait d’attendre notre objectif de terminer 5e au championnat, ce sera le manque de développement du moteur. C’est la seule ombre au tableau. Pour le reste, je suis convaincu que l’équipe introduira des développements du châssis lors de certaines courses et nous essaierons ainsi de compenser par le bon travail que l’équipe fait habituellement sur l’aérodynamique. »