Suite à un Grand Prix difficile au Mexique, Carlos Sainz est néanmoins prêt à se battre au Brésil pour l’avant-dernière course de la saison, sa 3e seulement pour Renault F1, sa nouvelle équipe.
"Le Grand Prix du Mexique a été difficile pour moi. Mon tête-à-queue à haute vitesse a d’entrée freiné ma course. Après les dernières manches, je pense que nous avons une voiture qui peut être dans le top dix. Nous devons garder les deux en piste et viser à nouveau les points au Brésil. Nous devons réagir," lance l’Espagnol, motivé.
"Interlagos, c’est évidemment un beau circuit où l’on ressent un peu partout l’aura d’Ayrton Senna. Il est toujours dans le cœur des gens et cela rend ce rendez-vous très particulier," poursuit Sainz.
"En fait, ce n’est pas une piste que j’apprécie particulièrement, mais c’est l’un de ces lieux historiques où la F1 se doit d’être présente. Il y a beaucoup d’histoires au Brésil et beaucoup de championnats s’y sont joués. La culture brésilienne est assez éclectique et c’est probablement ma destination préférée du calendrier pour la nourriture."
Quels sont ses souvenirs d’Interlagos ?
"L’an dernier, j’ai connu une bonne course et c’était l’un de mes Grands Prix les plus complets. J’étais quinzième en qualifications — à deux secondes des meilleurs — et je me suis soudainement retrouvé à batailler avec eux sous la pluie ! Nous étions revenus avec une stratégie qui s’est avérée payante. Nous avions bien travaillé et cet agréable dimanche s’était conclu avec huit points."
Qu’en est-il au niveau du pilotage ?
"C’est un circuit à l’ancienne," reconnait Sainz. "Il regorge de défis, notamment dans la section sinueuse qui offre des changements de dénivelé. Le temps réserve souvent quelques surprises. Il peut faire beau et très chaud avant que les orages n’arrivent. Le secret est de s’acclimater rapidement à la météo et d’avoir une monoplace bien équilibrée et adaptée aux conditions sèches et mouillées."