Carlos Sainz enchaîne les bonnes performances cette saison, même si les dernières courses ont été plus compliquées avec un V6 Ferrari 2015 gelé. « C’est impossible de ne pas être heureux, après une si bonne première moitié de saison, où finalement les problèmes se sont écartés pour moi. J’ai réussi à montrer à tout le monde ce dont j’étais vraiment capable. Je savais que je pouvais le faire, je pensais juste que c’était une question de temps. (…) C’est un soulagement, d’une certaine manière… ».
Pour preuve du satisfecit que lui témoigne la structure Red Bull, son contrat a été prolongé avec Toro Rosso pour l’an prochain. « C’est un signe de confiance. J’en suis très content. Je n’ai eu aucune plainte à propos de la première moitié de la saison » a réagi l’Espagnol. « Je pense que c’est très difficile de faire ce que nous avons fait. Simplement une petite critique serait les quatre premières courses, où je pense qu’avec l’équipe, nous n’avons pas extrait le potentiel maximum de la voiture, mais c’est déjà analysé et oublié. »
6ème en Espagne cette année, Carlos Sainz dit y avoir vécu « l’une des courses les plus importantes de [sa] carrière, un tournant », notamment grâce « au meilleur départ de sa carrière ». Mais par la suite, la compétitivité de sa Toro Rosso a lentement décliné. Les points sont toujours l’objectif, « mais dans mon esprit, et selon mon expérience et mes ressentis, cela va être difficile à chaque course. Nous aurons toujours quelques occasions, comme à Singapour ou à Suzuka, où nous pouvons peut-être tirer un peu plus qu’un top 10, mais ce sera très difficile. »
L’ancien champion de Formule Renault 3.5. aura connu deux coéquipiers cette saison, Max Verstappen et Daniil Kvyat. « Je pense que nous formions un bon duo. Comme coéquipiers, nous avons toujours performé à un très haut niveau, très proches l’un de l’autre. Maintenant, c’est une histoire différente. J’espère simplement qu’un jour je pourrai être en compétition avec lui pour un championnat du monde. Je lui parle beaucoup moins maintenant que je ne suis plus du tout avec lui. Mais notre relation se porte toujours bien. Je pense que c’est presqu’impossible d’être ami avec n’importe quel pilote de F1, puisque l’esprit de compétition en nous ne nous permet pas d’accorder trop de confiance à un autre compétiteur. » Quant à Daniil Kvyat, Sainz précise enfin que sa mauvaise passe « n’est pas son affaire ».