Carlos Sainz vit une première saison complète chez Renault plutôt difficile, du moins lors des premières manches, puisqu’il subit la domination de Nico Hulkenberg. Néanmoins, l’Espagnol ne s’inquiète pas.
"J’étais probablement un peu supérieur lors des qualifications en Australie, il était bon à Bahreïn, comme l’an dernier, et en Chine, il y avait un écart de deux dixièmes qui peut largement changer de main suivant les courses" explique Sainz.
"Je ne suis pas inquiet et je travaille dur, ici à Enstone. Je suis là avant et après les courses et j’essaie de tout analyser. Je suis confiant qu’un travail acharné et 18 courses restantes peuvent me remettre dans le droit chemin."
"La confiance globale avec la voiture n’est pas encore bonne, notamment en entrée de virage, où il en faut, et c’est une chose sur laquelle nous travaillons à Enstone. Nous avons des réunions, des évolutions qui permettent de faire avancer cela."
Sainz est toutefois satisfait des bases posées en début de saison : "L’Australie a représenté une bonne base de départ, et depuis nous n’avons pas réussi à retrouver un tel ressenti. C’est une chose sur laquelle nous travaillons, et ça reste un objectif, en espérant que ça revienne vite."
"Peut-être que Nico gère très bien cette situation. C’est un pilote très expérimenté et très talentueux. C’est une chose qui aide dans cette situation. C’est l’un des pilotes les plus rapides en Formule 1 actuellement, je pense. Mais encore une fois, il ne s’agit pas de gros écarts."
Prêté par Red Bull à Renault, il reconnaît avoir encore des contacts réguliers avec celui qui reste son employeur : "J’ai évidemment des contacts avec eux. C’est bien de rester en contact avec tout le paddock, et surtout avec les personnes qui vous ont donné votre chance en Formule 1. Mais de mon côté, je suis impliqué dans le projet Renault comme si j’allais y rester à vie, et je ne pense pas à 2019."
"Quand le moment viendra d’y penser, ne vous en faites pas, je serai le premier à y penser. Mais je dois à Renault de me concentrer à 100% sur Bakou et de me concentrer sur la première moitié ou les trois premiers quarts de la saison, car ils donnent tout pour que je puisse franchir les étapes."