Carlos Sainz, contraint à l’abandon à Bakou après une course qui avait été compromise dès le samedi, avoue qu’il n’y a pas grand chose de positif à tirer du week-end azéri. Parti dix-huitième après une pénalité, Sainz a été obligé de gérer les températures trop hautes de son moteur avant de finalement renoncer, tout comme son équipier Daniil Kvyat. Une très mauvaise opération d’autant que Force India, la principale rivale de Toro Rosso, a augmenté de 17 points son avance à la cinquième place.
"Il n’y a pas beaucoup de points positifs pour être honnête car Force India a marqué beaucoup de points" explique l’Espagnol. "Nous prenons du retard au championnat et ça devient délicat. Nous avons eu des problèmes avec la voiture aux moments les plus importants, en qualifications et en course, donc on ne peut pas être vraiment positifs. Nous sortions de trois bonnes courses après un début de saison difficile et on a rencontré plein de petits problèmes qui ont fait l’effet boule de neige et nous ont poussés à l’abandon".
Le principal défi pour Toro Rosso est bien sûr de composer avec un moteur Ferrari vieillissant que le constructeur italien ne fera pas évoluer. De ce fait, il était crucial de prendre le maximum de points en début de saison puisque le fossé de performances va se creuser à mesure que les concurrents vont voir leur moteur amélioré.
"Ce n’est pas comme si nous avions dégringolé brutalement en début d’année. Nous reculons, mais pas tant que ça. Il est probable que les autres équipes amélioreront leur moteur et leur châssis tandis que nous n’améliorerons que le châssis. Ce serait logique que la saison se complique pour nous à mesure qu’elle avancera, mais je progresse personnellement dans le même temps. Je ne suis en F1 que depuis un an et demi et j’espère pouvoir compenser ce qu’il manque à la voiture. L’équipe va continuer à progresser concernant les stratégies et l’exploitation des pneus, ce qui nous permettra d’être plus fort dans d’autres domaines" conclut l’Espagnol.