Sergio Perez, alias Checo, a maintenant passé plus de deux mois chez McLaren. Sam Michael, le directeur sportif de l’équipe de Woking, pense que son intégration a été réussie. Il fait le point alors que Perez roule à Barcelone aujourd’hui pour la dernière fois avant le premier juge de paix, Melbourne.
"Checo s’est vraiment bien intégré. Il a travaillé très fort pour se mettre au niveau de l’équipe, il a passé beaucoup de temps dans le simulateur à l’usine et à apprendre à connaître les ingénieurs. Dès qu’il a été dans la voiture, il s’est adapté à la façon dont McLaren travaille très rapidement, ce qui a été un plaisir à voir. Mais évidemment, le vrai test pour lui va être Melbourne," commence l’Australien.
Perez a déclaré avoir eu du mal à comprendre la nouvelle voiture, tout comme Button d’ailleurs. Est-ce que cela vient de lui ou de l’équipe ?
"Je pense que c’est juste à cause des conditions hivernales, il est très difficile de trouver de bonnes références, surtout que les équipes sont proches. Avoir les 15 premières voitures en huit dixièmes rend tout simplement notre travail plus difficile parce que cela signifie qu’il est difficile pour nous de déterminer si nous sommes rapides ou non. Il est terminé le temps où certains étaient une, deux ou trois secondes plus rapide."
Est-il difficile pour lui de prendre la place de Lewis Hamilton ? Sent-il une pression à ce sujet ?
"Je pense que la pression vient plus de l’héritage de McLaren plutôt que de Lewis. Lewis est un pilote fantastique et a fait beaucoup pour l’équipe, mais le patrimoine de McLaren est beaucoup plus grand que n’importe quel pilote, qui est là sur le court terme. Je pense donc que s’il y a une pression sur Checo, c’est le même genre de pression qui se trouve sur Jenson Button. Ils doivent tous les deux réussir, si nous leur fournissons la bonne voiture bien sûr."