En Hongrie, Pirelli a introduit de nouveaux pneus, afin de faire taire la polémique sur les multiples crevaisons qui avaient eu lieu à Silverstone, lors du Grand Prix de Grande-Bretagne. Mais une autre polémique est née, et Adrian Sutil a critiqué ces nouveaux pneus, estimant qu’ils convenaient surtout aux équipes de pointe. Luca Di Montezemolo, pourtant président d’une équipe de pointe - Ferrari - ne les apprécie pas non plus.
Mais Sam Michael, le directeur sportif de McLaren, ne pense pas que ces nouveaux pneus ont joué un rôle aussi grand que certains veulent le faire croire. "Pour être honnête, je trouve que les pneus n’ont eu aucune influence. Si on regarde bien, il n’y a pas eu de grosse différence."
Après des courses difficiles où aucune McLaren n’avait fini dans les points lors de deux courses d’affilée (au Canada et en Grande-Bretagne), l’Australien s’est réjouit d’avoir vu ses deux voitures terminer le Grand Prix de Hongrie dans le top 10, même si elles sont encore loin des objectifs fixés. "Finir septième et neuvième, c’est vraiment bien en comparaison où on était les courses précédentes. Mais on doit encore s’améliorer, notre objectif est la victoire."