Il y a quelques jours, nous apprenions que Sam Michael, le directeur technique de Williams, avait remis sa démission à son équipe et que celle-ci l’avait acceptée. L’ingénieur australien restera toutefois sous contrat avec Williams jusqu’à la fin de l’année et il espère bien encore participer au redressement de son équipe avant de tirer sa révérence.
"C’est moi qui ai décidé de quitter Williams," affirme Sam Michael. "Je crois que c’est ce que je devais faire, car le conseil d’administration désirait revoir l’organisation technique de l’équipe et cela allait provoquer quelques départs parmi les personnes qui travaillaient pour moi. J’ai donc pensé qu’il était correct qu’en tant que directeur technique je prenne toutes mes responsabilités au cas où le conseil d’administration estimerait que notre niveau de performance n’était pas à la hauteur. Je ne voulais pas échapper à cet examen. J’ai donc pris la décision de remettre ma démission juste après le Grand Prix de Malaisie."
Cette démission a été acceptée, mais Sam Michael continuera à travailler pendant quelques mois pour Williams. "Le message que je leur ai envoyé c’est que j’ai vraiment le désir de hisser la FW33 là où elle devrait être, au moins lors des prochains mois. Il me reste sept mois de vie commune avec Williams et mon contrat prévoit que je fasse évoluer la voiture afin qu’elle soit la plus performante et la plus fiable possible."
"A un certain moment, de nouveaux ingénieurs arriveront et Williams souhaitera probablement que je me mette en retrait, mais pour le moment, ce n’est pas d’actualité. Pour ce qui me concerne, je travaillerai comme d’habitude jusqu’à la fin. Si un jour Williams devait décider que ce serait mieux pour eux qu’une autre personne face mon travail, ça m’irait très bien aussi. Mais je veux avoir un comportement très professionnel jusqu’au bout afin d’entrevoir mon avenir avec sérénité," ajoute l’ingénieur australien.
A propos d’avenir, Michael le voit toujours en Formule 1. "Où ? Je ne sais pas, je ne peux pas en parler. Mais j’ai déjà des propositions qui me parviennent."