Sauber n’a toujours pas eu l’occasion de trouver le chemin des points lors de la dernière course à Monaco, mais reste plus déterminée que jamais à débloquer son compteur au Grand Prix du Canada, ce week-end. L’équipe d’Hinwil connaît l’un de ses pires débuts de saison en 2014.
Comme son coéquipier, Esteban Gutiérrez a abandonné à Monaco après être allé au contact avec le rail à La Rascasse. Toutefois, il débutera ce septième week-end de course de l’année dans un état d’esprit positif.
« Montréal demande une bonne vitesse de pointe et un bon grip mécanique. La surface est assez glissante là-bas, donc le composé du pneu sera important. La façon dont les pneus chauffent est particulièrement importante parce qu’il faut garder à l’esprit qu’ils ont beaucoup de temps pour se refroidir dans les longues lignes droites. La piste en elle-même est la combinaison entre un circuit de rue et un circuit permanent. C’est un Grand Prix avec beaucoup d’histoire, une course traditionnelle. Nous devons aborder ce week-end avec un état d’esprit positif : toute l’équipe travaille fort pour améliorer notre situation actuelle », explique le Mexicain.
Adrian Sutil a aussi dû abandonner à Monaco, un circuit atypique qui ne convenait pas à sa Sauber. Il espère que Montréal conviendra mieux que les circuits précédents.
« Je suis impatient d’être au Grand Prix du Canada. C’est une belle piste et j’aime piloter là-bas parce qu’il y a de nombreuses lignes droites où vous pouvez facilement dépasser - c’est pourquoi les courses y sont assez excitantes. Il y a aussi quelques chicanes et tout cela nécessite une voiture avec un bon set-up, vous avez besoin d’escalader les vibreurs. Le moteur et l’équilibre au freinage sont importants, la météo entre également en jeu car lors des dernières années, il a commencé à pleuvoir pendant la course. J’espère que cette piste nous conviendra mieux que les précédentes. »
Giampaolo Dall’Ara, le directeur de l’ingénierie en piste de Sauber, précise que son équipe disposera d’améliorations pour ce Grand Prix. L’occasion de voir comment se comporte la C33 par rapport à ses concurrentes avec de faibles appuis.
« Le circuit Gilles Villeneuve est la première piste du calendrier qui demande des ailerons spécifiques afin de réduire la traînée au détriment des appuis aérodynamiques. Il sera extrêmement intéressant de voir comment les équipes vont équilibrer ces exigences plus élevées sur leurs moteurs 2014. L’alternance entre les longues lignes droites et les virages lents exige une bonne vitesse pure, de la stabilité au freinage, des changements rapides de direction et une bonne traction. La C33 aura quelques améliorations aérodynamiques et, bien sûr, un aileron arrière spécifique. Les pneus tendres et super-tendres de Pirelli offriront des scénarios intéressants au niveau de la stratégie en course », conclut-il.