Oubliés les budgets plafonnés, définitivement morts et enterrés, la place est maintenant aux discussions pour réduire davantage les coûts en Formule 1, seul terrain d’entente commun entre toutes les équipes, grandes comme petite.
Chez Sauber, la directrice, Monisha Kaltenborn, espère une vraie coopération des équipes de pointe lors du sommet qui se tiendra le 1er mai avec la FIA.
"Les grandes équipes ne font pas face aux mêmes défis que nous, elles doivent protéger notre sport. Elle savent qu’elles n’auraient pas la même couverture médiatique s’il y avait moins d’équipes à l’avenir, ou des équipes clientes ou des équipes à trois voitures. Dans chaque sport, dans chaque business, vous voulez de la diversité et une compétition saine," déclare Kaltenborn à Shanghai.
Elle espère également que les choses avanceront dès le 1er mai, en pointant du doigt que les grosses équipes doivent aussi se sentir concernées.
"Nous avons assez parlé. Cela fait longtemps que des décisions auraient dû être prises. Les grandes équipes sont aussi en danger. Une seule gagne mais toutes dépensent des sommes astronomiques. A un moment le constructeur, le conseil d’administration ou l’investisseur peut décider de couper les vivres si cela coûte trop cher."
"De la même façon, si vous avez atteint votre but, gagner des titres, à quoi cela sert-il de continuer à dépenser des centaines de millions par an alors qu’il n’y a plus rien à prouver ? C’est déjà arrivé en F1 et cela se reproduira."