L’équipe Sauber a eu le droit à beaucoup de presse négative quelques semaines et quelques jours avant l’annonce d’un accord avec ses investisseurs russes. Les nouvelles étaient alarmantes, au point que l’on craignait de voir les Suisses arrêter toute activité avant même la fin de la saison, faute de budget.
La patronne de Sauber, Monisha Kaltenborn, relativise aujourd’hui toutes ces craintes : elle n’a jamais cru à la faillite de l’équipe dont elle a repris la direction.
"Nous n’avons jamais été trop déprimés ou gênés par ce qui a été écrit à notre sujet parce que nous savions qu’avec l’étendue de l’accord sur lequel nous travaillions, cela nous prendrait du temps avant de pouvoir l’annoncer," déclare-t-elle.
"Nous nous sommes concentrés à finaliser cet accord. Ce sont des partenaires avec qui nous discutions déjà depuis un bout de temps. Cela n’aurait pas été bon pour nous de penser que si nous n’y arrivions pas, nous ne pourrions pas survivre. Nous sommes déjà passés par des moments difficiles et nous savons que nous pouvons nous en sortir."
Kaltenborn admet que d’autres pistes étaient à l’étude, au cas où.
"Nous avions d’autres options, clairement, mais nous avons pensé que cet accord était le meilleur pour l’équipe. Il fallait savoir si nous recherchions la survie ou la pérennité, et c’est définitivement la 2ème option que nous avons choisi pour poser les jalons au long terme."
Le jeune Russe Sergey Sirotkin a été un grand sujet de discussions en Hongrie. S’il doit rouler en F1 l’an prochain, il y a pas mal d’obstacles à surmonter. Kaltenborn en convient.
"Il est clairement dans une situation difficile. A ce stade de sa carrière, il a besoin de kilomètres et d’expérience. Nous allons nous réunir avec lui très rapidement et discuter de tout ça."