En fin de course, Sergio Perez est revenu comme un boulet de canon sur la Ferrari de Fernando Alonso et l’on ne donnait vraiment pas cher des chances de l’Espagnol...
C’est alors que l’équipe Sauber a commencé à s’inquiéter très fortement. Et si les deux pilotes s’accrochaient ? L’équipe Sauber ne pouvait pas prendre ce risque.
"Checo (surnom de Sergio Perez), soit prudent, nous avons besoin de cette position. Nous avons besoin de cette position." Voilà ce que Sergio Perez a entendu dans son casque alors qu’il était à l’abordage de la Ferrari. Quelques secondes plus tard, il partait à la faute et la messe était dite pour Fernando Alonso qui a signé aujourd’hui une victoire particulièrement inattendue.
On connaît les relations entre Sauber et Ferrari et aussi celles de Perez avec la Scuderia, mais Peter Sauber ne veut rien entendre à propos d’une supposée entente entre son équipe et Ferrari pour ne pas gêner Alonso.
"Nous lui avons demandé d’être prudent, car nous avions besoin de ce résultat. En effet, derrière nous, tous nos concurrents directs marquaient des points. Nous avions donc besoin de ce résultat, mais pas forcément de cette position. Il y a donc eu une incompréhension. Nos rivaux allaient marquer des points et nous avions donc besoin d’un résultat, mais pas de cette position," insiste le patron suisse qui était en larmes lorsque Perez a franchi la ligne d’arrivée à la deuxième place. Des larmes de joie !
Peter Sauber a-t-il communiqué avec la Scuderia Ferrari en fin de course ? "Je peux vous assurer qu’il n’y a eu aucun contact. Nous n’avons jamais parlé de Checo et pas plus de sa position en course."