Sauber a cassé le pré-accord qui la liait avec Honda pour confirmer son engagement avec Ferrari pour les prochaines saisons. Les liens entre l’écurie suisse et l’écurie italienne se sont donc fortement renforcés ces derniers jours, grâce à la décision en grande partie due à Frédéric Vasseur.
Maintenant que Haas a confirmé ses deux pilotes pour l’an prochain, il ne reste qu’un baquet Sauber pour donner une chance à Antonio Giovinazzi ou Charles Leclerc, les deux jeunes pilotes protégés par Ferrari.
Présent dans le paddock de Budapest, le président Sergio Marchionne a confirmé que Sauber pourrait être la destination privilégiée pour les poulains Ferrari, en 2018 comme lors des futures saisons.
« Les moteurs pour Sauber sont aussi une manière de créer une sorte d’équipe junior pour nos jeunes pilotes. Nous avons deux jeunes talents formidables, mais pour assurer le futur de Ferrari, nous devons les entraîner quelque part. Nous avons besoin d’un baquet pour eux, donc c’est une idée formidable et nous y travaillons. »
« Maurizio Arrivabene a travaillé dur sur ce projet et je veux aussi dire qu’en accord avec Liberty Media, nous allons avoir plus de clients pour nos moteurs. »
Même si Charles Leclerc réalise une saison impressionnante en F2, le favori serait néanmoins le vice-champion du GP2 2016, Antonio Giovinazzi, qui a déjà roulé pour Sauber en début de saison, en remplacement du blessé Pascal Wehrlein.
« Ils m’ont dit qu’Antonio Giovinazzi avait fait un travail formidable pour eux. Il a conduit aussi à Budapest le vendredi, pour Haas, et ensuite, le vendredi soir, est retourné dans le simulateur Ferrari » poursuit Marchionne.
« Il a travaillé tard pour s’assurer qu’il n’y avait pas d’erreur dans l’équilibre de la voiture. Il est revenu en ici en Hongrie et j’ai pu voir qu’il était un peu fatigué ! »
Sergio Marchionne a en outre profité de sa présence à Budapest pour s’entretenir avec Toto Wolff, le patron de Mercedes en F1. Les deux pontes du paddock ont notamment discuté du futur engagement de Mercedes en Formule électrique. Sergio Marchionne a aussi confirmé à Toto Wolff que Ferrari avait l’avantage à Budapest grâce aux caractéristiques du circuit, sinueux et composé de virages lents, et aux températures élevées.
« Nous ne minimisons pas le travail de nos gars mais il y a deux circuits rapides, Spa et Monza qui arrivent, donc nous verrons » conclut Marchionne, visiblement un peu plus craintif.