A l’heure du bilan de mi-saison, l’équipe Sauber avait indiqué au début du mois que sa première partie d’année avait été plutôt bonne mais qu’elle pouvait mieux faire. Manque de chance et occasions manquées n’ont pas permis à l’équipe suisse de faire encore mieux au championnat, ce qui aurait été possible.
Ce n’est pas pour autant le temps des regrets, Monisha Kaltenborn préférant voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide alors qu’il reste neuf courses à disputer.
"Nous avons eu le même genre de questions l’an passé, à savoir si nous regrettions de n’avoir pas poursuivi avec le développement du diffuseur soufflé à l’époque. Je ne pense pas que cela arrivera cette année. Je ne m’attends pas à ce que ce genre de situation se produise sur le plan technique lors de la deuxième moitié de saison et je ne regrette pas ce que nous avons manqué lors de la première. Nous en sommes arrivés là au mérite," déclare la co-directrice de Sauber à Autosport.
Kaltenborn rappelle que Sauber a eu un passage difficile et qu’il y a donc toutes les raisons de se réjouir ce que connait maintenant l’équipe.
"Nous sommes très satisfaits de notre saison jusqu’à maintenant parce que nous considérons toujours les choses avec le recul nécessaire : pour nous cela commence à la fin de 2009 (avec le retrait choc de BMW, ndlr) quand nous sommes redevenus une équipe privée," explique-t-elle.
"En repartant de là, et voyant comment nous avons progressé avec deux pilotes sans expérience, avec une équipe limitée tant du point de vue du personnel que du budget, arriver avec une voiture si compétitive est une bonne chose qui s’est traduite dans la première partie de la saison. Nous restons sur une courbe d’apprentissage. Nous avons de jeunes pilotes, ils doivent tailler leur route et parfois il y a des erreurs. Cela fait partie du jeu."
"La chose importante pour nous c’est de savoir que nous pouvons améliorer, c’est notre efficacité. Nous savons que nous pouvons décrocher beaucoup de points à chaque course, c’est ce sur quoi nous devons travailler et nous concentrer," conclut Kaltenborn.