Pour Sky Sport Italia, Michael Schumacher est revenu sur sa carrière en Formule 1, et notamment sur les trois équipes qui l’ont accueillie (Jordan et sa première course en sont donc exclues). Entre Ferrari et Mercedes, il ne veut pas choisir. Il a piloté pour les deux, il a été ambassadeur pour les deux (il l’est d’ailleurs toujours pour la marque allemande), et il a donc de la place pour les deux dans son cœur. "Je n’ai aucun problème à dire que j’aime Ferrari comme Mercedes."
Evidemment, la période Ferrari est synonyme de succès tandis que celle de Mercedes a été plus difficile et la réussite n’a pas souvent été au rendez-vous. Peu importe, le septuple champion du monde a apprécié les deux. "Chez Ferrari, j’ai vécu une période fantastique, peut-être la meilleure en ce qui concerne les victoires et les amitiés. Mais je me suis aussi senti bien chez Mercedes, où j’ai été heureux de pouvoir travailler avec tellement de bonnes personnes. Ce sont deux choses différentes, mais dans la vie c’est juste de varier un peu."
Michael Schumacher n’oublie pas pour autant ses premières années en F1 et Benetton... avec Briatore. "Flavio n’était pas un expert de la Formule 1, tout était nouveau pour lui. Grâce à certaines situations et avec quelques coïncidences, il est entré dans l’équipe pour s’occuper des aspects commerciaux."
L’Allemand tient donc à rendre à César ce qui appartient à César. "C’est Tom Walkinshaw et son groupe qui étaient responsables de la partie technique."
Michael Schumacher ne veut donc pas que le grand publie oublie le rôle très important qu’a également joué Walkinshaw. "Je venais à peine de faire mes débuts à Spa, Briatore venait d’arriver, et avec Walkinshaw ils ont pensé à moi."
L’ancien pilote de F1 loue le travail effectué par Briatore chez Benetton. "Flavio est Flavio. Dans cette équipe son travail a été phénoménal, il a été capable de gérer les aspects financiers et organisationnels. En plus, il connaissait bien ses limites, il savait qu’il n’était pas un ingénieur et il n’intervenait pas dans le travail des mécaniciens. Il avait créé un équilibre fantastique."
"C’était un homme d’affaires très tenace, tant que les résultats convenaient à ses affaires il n’y avait aucun problème, et ça a été mon cas", se rappelle-t-il.
Il conclut sur le fait que leur relation est restée bonne, malgré le fait d’avoir été ensuite concurrents. "Nous sommes devenus bons amis en passant une belle période ensemble."