Michael Schumacher faisait grise mine à l’arrivée du Grand Prix de Turquie. Il faut dire qu’une douzième place à l’arrivée en déprimerait plus d’un...
Le septuple champion du monde n’était toutefois pas le seul à être déçu par sa course. "Cela fait mal de voir Schumacher dans cet état," peut-on lire dans le Corriere dello Sport.
"Schumacher n’est plus le géant d’avant. Il n’est plus que la triste ombre de lui-même. Ce n’est plus notre Schumi," écrit le Bild.
Martin Brundle, commentateur de la F1 pour la BBC et son ancien équipier chez Benetton, admet lui aussi que sa prestation en Turquie "n’a pas été très agréable à regarder".
"Je crois que tous les rêves d’un retour en forme de conte de fées sont maintenant terminés," ajoute Brundle.
"La question que de nombreux experts se posent maintenant, c’est combien de temps encore Schumacher aura la motivation de se frotter à cette génération de pilotes dont la plupart pourrait être ses enfants," écrit Autosprint.
"Je me suis extasié pendant les essais en voyant passer Schumacher," raconte Eric van de Poele dans les colonnes du Soir. "Quel puriste ! Aujourd’hui encore, on a tous plein de choses à apprendre en le voyant conduire. Las, l’impression positive qui se dégage des essais est à la hauteur de la déception que l’on ressent quand on le voit en course. Quel calvaire !"
"Quelle déception de le voir en course tenter de résister par des manoeuvres inutiles, indignes d’un gars de son calibre. Le plus triste, c’est qu’en agissant de la sorte, il prive l’ensemble de son équipe de points et d’un résultat largement mérités. C’est vraiment dommage, mais bon..." ajoute le pilote belge.