Michael Schumacher fête ce weekend le 20ème anniversaire de ses débuts en Formule Un, intervenus en 1991 sur le circuit de Spa-Francorchamps.
En 20 ans de carrière, l’Allemand a accumulé 7 titres de champion du monde, 91 victoires, 154 podiums et 68 pole positions qui en font le pilote le plus capé de l’histoire de la Formule Un.
Il a aussi fait des erreurs, des manœuvres controversées, mais ne nourrit pas trop de regrets.
« Je suppose que chacun, s’il regarde sa carrière et repense à ce qui s’est passé… vous faites le point et, je dois dire, dans mon cas, revenant sur les 20 ans, sur tout ce que j’ai fait… il y a sûrement certaines choses que je ferais différemment mais, dans la vie, il faut faire des erreurs pour comprendre que c’est une erreur et se fixer une ligne de conduite. Je n’ai pas trop de regrets et, dans l’ensemble, je suis très excité et fier de ce qui s’est passé », a-t-il expliqué en conférence de presse.
Invité à plonger dans ses souvenirs, Schumacher est revenu sur l’époque de ses débuts et a confié avoir douté de ses capacités et être en un certain sens intimidé par les champions de l’époque.
« Je n’étais pas sûr d’être assez bon pour me battre avec ces gars. Vous pensez qu’ils sont intouchables, particulièrement à l’époque où vous aviez les Senna, Prost, Mansell et autres. Je ne pensais vraiment pas être à la hauteur », s’est-il rappelé. « En faisant ma première expérience, venant ici et pilotant la voiture, j’ai essayé de rapidement me convaincre que c’était possible. Et nous connaissons la suite. »
« Nous sommes tous humains, nous avons tous des limites et il n’y a aucune raison pour laquelle il aurait été impossible de battre ces gars dans le passé, ou les gars qui sont ici maintenant. C’est la belle chose avec la Formule Un. C’est toujours un défi et c’est toujours motivant », a-t-il ajouté.
Revenu en Formule Un la saison dernière après un break de trois ans, Michael Schumacher a du mal à renouer avec le succès et n’est pas en position de se battre pour le podium. Ainsi, pour le Grand Prix de Belgique, il a des ambitions plus que modestes.
« Nous devons être réalistes, et la réalité est que, à l’heure actuelle, nous sommes plus ou moins la quatrième force. L’écart avec les leaders est malheureusement trop important pour aller nous battre avec eux à la régulière », a-t-il reconnu. « Ce circuit nous convient peut-être un peu plus mais les écarts sont trop importants pour vraiment menacer les gars devant. Septième et huitième sont à notre portée et c’est ce que nous devons viser. »