Heinz-Harald Frentzen a porté un regard sévère sur son compatriote allemand Michael Schumacher. Selon lui, le septuple champion du monde n’évolue plus à la limite de ce qui est possible de faire avec une Formule 1.
"Quand vous vieillissez, vous avez tendance à hésiter et à devenir indécis dans vos actions, s’il faut pousser ou non, prendre des risques ou non," déclare Frentzen à l’agence IANS. "Vous perdez ainsi de précieux dixièmes. Je pense que Michael est arrivé à ce stade de sa carrière."
Frentzen avait évolué aux côtés de Schumacher au sein du junior team de Mercedes avant que leurs chemins respectifs se séparent. N’y a-t-il pas une pointe de jalousie dans ces commentaires ? Frentzen réfute.
"Non, mais je pense que j’ai pris les mauvaises décisions alors que Michael a pris les bonnes. En 1994, j’ai rejoint Sauber et plus tard cette année-là j’ai eu une offre de Williams pour remplacer Ayrton Senna, qui venait de décéder. J’ai refusé cette offre parce que Sauber m’avait permis d’accéder à la F1. Et quand j’ai finalement rejoint Williams en 1997, les choses avaient changé au sein de l’équipe."