En dehors de son accrochage en Espagne, avec Bruno Senna, Michael Schumacher a aussi été obligé d’abandonner quatre fois de plus à cause de soucis techniques et la dernière fois, c’était dimanche passé au Canada.
Cette malchance est peu habituelle pour le champion allemand : pour retrouver cinq abandons en sept courses, il faut remonter à la saison... 1996, de Monaco à la Hongrie ! Mais Schumacher comprend la situation et a décidé de se montrer patient.
"J’aimerais préciser une fois de plus qu’une monoplace de F1 est un prototype avec des centaines de pièces qui sont fabriquées spécialement pour elle," explique Michael Schumacher. "Selon moi, on peut parfaitement comprendre que quelque chose se passe mal de temps en temps. Bien sûr, ma course à Montréal s’est terminée de façon décevante, mais je n’ai pas perdu mon sang-froid et ma confiance en l’équipe. Je continue à croire que nous allons faire quelque chose de particulier ensemble avec Mercedes."
Michael Schumacher n’accuse personne au sein de son équipe. "Cela ne servirait à rien et il n’y a d’ailleurs aucune raison de blâmer quelqu’un. Ce sont des circonstances malheureuses comme celle-là qui font aussi le sport automobile. Je suis même certain que c’est encore plus dur pour les gars dans l’équipe. C’est pourquoi je me suis réuni avec mes ingénieurs de course juste après mon abandon afin de parler de notre approche pour la prochaine course et être sûr que nous resterons en contacts étroits lors des prochains jours."
Le septuple champion du monde trouve même le moyen de faire de l’humour avec son abandon. "Peut-être que le petit avantage de cette situation c’est que j’ai battu les bouchons pour aller à l’aéroport. J’avais déjà planifié de partir aussi tôt que possible pour rejoindre ma famille, après la course, j’ai donc été capable de partir du circuit juste avant que le drapeau à damier soit brandi."