L’équipe Mercedes était très optimiste avant que la saison commence à Melbourne, mais depuis lors, cet optimisme a été sensiblement revu à la baisse. La faute à une monoplace compétitive sur un tour, mais dont les performances s’écroulent en course.
"Sur aucune autre voiture, les pneus ne se détruisent aussi vite," commente le Bild en Allemagne. Michael Schumacher n’est toutefois pas du genre à prendre les choses du mauvais côté, du moins publiquement.
"Nous avons une seconde de retard alors que l’année passée nous en avions deux. Nous avons donc progressé, c’est certain, mais nous ne sommes pas encore en mesure de nous battre pour la victoire," déclare Michael Schumacher.
Certains pensent qu’il serait erroné de se baser sur le Grand Prix de Malaisie pour se faire une idée précise de la compétitivité des uns et des autres, car hier à Sepang, il s’est passé des choses particulièrement inattendues et qui ne devraient pas se reproduire à l’avenir.
"Ce fut une course très particulière," confie Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull, à l’AFP. "La Sauber de Sergio Perez était en effet la monoplace la plus rapide en piste. Il rattrapait une Ferrari et distançait une McLaren. Il est donc très difficile de se faire une idée précise de la hiérarchie après les deux premières courses de la saison."