Toto Wolff veut voir directement des effets de l’arrivée de Liberty Media à la tête de la Formule 1 et explique que 2018 sera l’année de vérité pour les nouveaux propriétaires. Néanmoins, il assure ne pas tirer sur l’ambulance.
"C’est toujours facile de critiquer depuis les tribunes car prendre des décisions n’est jamais une chose simple. Mais selon moi, toutes les décisions n’étaient pas positives" explique Wolff.
Outre l’absence des grid girls qu’il regrette, Wolff espère surtout que Liberty prouvera sa faculté à attirer de nouvelles courses : "J’espère que nous verrons des choses comme New York, San Francisco, Miami, ou une course intéressante en Europe ou en Asie. J’espère voir ça en deuxième année, et l’on pourra ensuite juger Liberty".
Wolff n’hésite pas à faire le comparatif avec Bernie Ecclestone, dont il souligne l’efficacité pour conclure des accords avec de nouveaux partenaires : "A son apogée, Bernie était très bon pour décrocher un gros contrat".
"S’il allait voir un gouvernement et disait qu’il rêvait d’un Grand Prix de Singapour, c’est ce qu’il se produisait. Le management actuel doit prouver sa capacité à en faire de même".
Mais l’équilibre est fin puisque selon le patron de Mercedes, Liberty se compromet en essayant de plaire à tout le monde : "Maintenant que Bernie est parti, Liberty a des difficultés face à une soudaine association de promoteurs des circuits. Tout le monde veut renégocier ses accords".