Bruno Senna a déjà chiffonné deux fois sa Williams contre le mur du circuit de Singapour, la deuxième fois, c’était hier en qualification. C’est d’autant plus dommage pour lui que sa voiture était compétitive comme le démontre la première ligne de son équipier Pastor Maldonado.
“Je poussais très fort,” explique Bruno Senna. “J’étais persuadé que j’avais assez de marge pour m’approcher du mur, mais à cet endroit, le niveau d’adhérence est moins élevé et cela m’a fait glisser. Les dégâts sur la voiture n’étaient pas très importants, car mon contact avec le mur n’a pas été très violent. Ces deux accidents sont dus au fait que je n’ai pas laissé assez de marge et c’est bien sûr une erreur. Je ne le nie pas. Je dois accepter le fait que je fais des erreurs et je ne vais pas me cacher pour ça.”
Bruno Senna est souvent en difficulté en qualification par rapport à son équipier et il explique cela par sa mauvaise compréhension des nouveaux pneus Pirelli.
“Les pneus ne sont plus les mêmes que ceux de l’année passée. Quoi que je fasse, c’est assez aléatoire. Parfois je réussis à faire fonctionner les pneus avant et parfois non. Ce que je préfère dans le sport automobile, ce sont les qualifications, car il faut pousser à fond du début à la fin du tour. Par le passé, j’ai toujours été très bon lors de la qualification. Je me donnais toujours à fond et je signais des pole positions.”
“Les difficultés que j’ai en qualification disparaissent en course. En course, je suis toujours très fort, même avec ces pneus. La course de dimanche sera longue. Heureusement, il me reste quelques trains de pneus neufs et j’espère que cela m’aidera à dépasser quelques concurrents.Les possibilités que la voiture de sécurité intervienne demain en course sont très importantes. J’espère être à l’arrivée... avec un peu de chance,” ajoute Senna.