Jean Alesi, l’ancien pilote de F1 français, pense que Sepang ne montrera pas encore la vraie hiérarchie des forces en présence pour cette saison 2013. L’ambassadeur de Pirelli en F1 souligne également à quel point le circuit est exigeant.
"Comme l’Albert Park, Sepang n’est pas un circuit « typique » et ce que nous verrons ce weekend ne sera probablement pas représentatif du reste de la saison. Malgré tout, il montre certainement quel pilote a une bonne voiture et une bonne aptitude à gérer les pneumatiques," explique le Français.
La gestion des pneumatiques est un domaine qui a repris tout son sens depuis le Grand Prix d’Australie qui s’est disputé hier.
"Avec plus de dégradation cette année, savoir comment gérer les enveloppes devient encore plus important mais ce fut toujours le cas en Formule 1. Le Grand Prix de Malaisie mettra certainement l’accent sur ce point avec l’abrasivité de la piste."
Encore une fois il y a de fortes chances que la pluie perturbe les préparatifs des pilotes. Et en Malaisie la pluie se transforme en douches successives spectaculaires. "S’il commence à pleuvoir vraiment fort, il n’y a vraiment rien à faire : il faut juste essayer de survivre ! Nous pourrions donc avoir des résultats très intéressants en fonction de qui fera les bons choix de pneumatiques."
"J’ai participé au Grand Prix de Malaisie à deux reprises : la première, lors de l’année inaugurale, en 1999, et la seconde en 2000, pour ma dernière saison en Formule 1. Les deux fois, j’ai rallié l’arrivée, mais je me souviens à quel point il s’agissait d’un défi pour les pilotes comme pour les monoplaces : il s’agit de l’une des courses du calendrier les plus exigeantes physiquement," conclut-il.
Bienvenue à la F1 dans l’enfer de Sepang !