Le jeune Sergio Perez, nouvel équipier de Kamui Kobayashi chez Sauber, est le pilote que le Mexique attendait depuis de longues années. C’est d’ailleurs grâce au géant mexicain des télécommunications Telmex que Perez est aujourd’hui en F1.
Chez Telmex on attend de lui de grandes choses très rapidement, car cette société n’a pas la réputation d’être très patiente et Perez en est parfaitement conscient...
"La vie m’a apporté beaucoup de nouvelles choses jusqu’à présent. Il s’agissait surtout pour moi d’apprendre un tas de choses en l’espace de quelques jours seulement. La F1 est un monde complexe et il faut que certains réflexes deviennent naturels. Il faut aussi développer ses capacités de communication, car ce qui est primordial dans ce métier, c’est une bonne communication avec l’équipe et plus particulièrement avec les ingénieurs," confie Perez dans une interview confiée au site officiel de la F1.
Lorsqu’on lui demande sa plus grande difficulté à surmonter, il a du mal à cerner quelque chose de précis. "Un peu tout. Il y a le travail, les gens, toutes les personnes qui tournent autour de ma monoplace, les informations à soutirer de la voiture afin de les donner aux ingénieurs et il y a bien sûr aussi la découverte de la C30. Après, il y a toutes ces choses qu’il faut faire lorsque vous êtes au volant. Il y a un tas de boutons et de fonctions et ce n’est vraiment pas facile."
Par chance Perez arrive alors que tous les pilotes doivent apprendre quantité de choses : les pneus mais aussi le KERS ou l’aileron arrière mobile. "Dans de nombreux secteurs, nous partons en effet tous de zéro. Mais on ne peut toutefois pas négliger l’expérience. La capacité à s’adapter à de nouvelles situations est plus grande lorsque vous connaissez déjà les bases. Il est plus facile d’y arriver lorsque vous avez déjà une certaine expérience."
Sergio Perez sort de la filière mise en place par le géant des communications Telmex qui devient par ailleurs l’un des principaux sponsors de l’équipe Sauber.
Telmex est un sponsor généreux, mais exigeant. "Ils m’ont recruté lorsque j’avais 14 ans et il était clair depuis ce moment-là que l’objectif était d’arriver en F1. Cela fait longtemps qu’il n’y a plus le moindre pilote mexicain en F1 et chez Telmex ils pensaient probablement qu’il était temps de remédier à ça. C’est chose faite maintenant et l’espoir est désormais de faire de grandes choses ensemble en F1. Telmex est très proche de ses jeunes pilotes, mais il y a une chose qui est claire : il faut des résultats ! Si vous avez une mauvaise année, vous êtes dehors ! Après tout, c’est normal. Lorsque vous investissez de l’argent, vous voulez des résultats," ajoute-t-il.