Le British Racing Drivers’ Club (BRDC) a apprécié comme il se doit l’annonce du rachat définitif de la Formule 1 par Liberty Media cette semaine.
A l’heure où le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone est en doute (après l’édition 2019), le nouveau management du sport se montrera peut-être plus compréhensif avec les promoteurs. C’est en tout cas ce qu’espère Derek Warwick, ancien pilote de F1 et président du BRDC.
"C’est une nouvelle très positive pour l’avenir," lance-t-il. "L’annonce de lundi a définitivement changé la face de 2017. Nous savons maintenant où nous allons avec Liberty, nous savons qu’ils veulent un Grand Prix en Angleterre. Nous allons donc savoir où nous irons avec Silverstone."
"Nous sommes maintenant optimistes quant au fait que nous pouvons travailler sur notre Grand Prix et faire un profit dès cette année."
Warwick révèle que des discussions récentes ont déjà eu lieu avec le remplaçant de Bernie Ecclestone, Chase Carey, pour que Silverstone dispose de davantage de revenus.
"Ce qu’il nous a dit c’est qu’il allait supprimer certaines des restrictions que Bernie nous a imposées ces dernières années en termes de merchandising, marketing, sponsorship, etc. Nous savons que certains circuits ont plus de flexibilité dans leurs contrats négociés avec Ecclestone que nous. Donc peut-être que nous pourrons tous mettre notre expertise ensemble pour que Silverstone devienne plus profitable."
Pour l’ancien pilote, il n’y a pas d’alternative à Silverstone pour le Grand Prix de Grande-Bretagne.
"Le circuit de Wales ? C’est juste un projet qui n’aboutira pas. Je ne le pense pas. Il n’y a aucun autre circuit en Angleterre capable d’organiser un Grand Prix, sans investissement massif avant. Et je parle de centaines de millions."
"Londres ? On en entend parler depuis 10 ou 20 ans et je sais que Liberty aime les grandes villes. Mais un Grand Prix autour de Hyde Park, ça n’arrivera jamais."
Pour conclure, Warwick ne veut pas laisser d’image négative de Bernie Ecclestone. Après tout il a piloté pour lui en 1986, lorsque ce dernier était à la tête de Brabham.
"La nouvelle de son départ cette semaine a été un choc pour moi et, au début, j’ai été triste. Il a été génial pendant 40 ans pour les pilotes, les équipes, les fans, les télévisions. Tout le monde. Donc j’ai été triste. Maintenant je pense aussi que c’était le bon moment pour aller de l’avant."
"Son héritage va perdurer, nous allons oublier toutes les petites tracasseries que nous avons eues avec Bernie et nous allons nous souvenir des bonnes périodes. Son héritage sera toujours dans mon esprit."