La presse transalpine a forcément très mal vécu le Grand Prix de Singapour. Les critiques abondent aujourd’hui à propos de Ferrari et de ce double abandon catastrophique. Loin de compatir avec la Scuderia, les journaux italiens semblent au contraire en remettre une couche.
Même si Maurizio Arrivabene a préféré accuser Max Verstappen, certaines publications mettent plutôt l’accent sur les déboires de Ferrari, à l’image de la Gazzetta dello Sport.
« Ferrari a eu tout faux. Les voitures rouges se sont autodétruites. Le meilleur réalisateur de films d’horreurs au monde n’aurait pu imaginer ce scénario. »
D’autres publications ont Sebastian Vettel dans le viseur. Le Corriere dello Sport titrait par exemple pour sa part « Non, Vettel, pas comme ça ! »
« Les premiers 300 mètres à Singapour furent l’événement le plus catastrophique pour Ferrari lors de la dernière décennie » n’hésite-t-on pas à écrire dans le Corriere.
« Cet accident catastrophique noie les espoirs de titre de Maranello » rajoute Tuttosport. « En quelques secondes, une saison entière a été détruite ».
« Hamilton peut maintenant marcher jusqu’au titre mondial » conclut La Stampa.
On l’aura compris, la presse transalpine réagit avec autant d’accablement que de colère à la suite de ce Grand Prix.