Comme à Sotchi il y a maintenant quelques semaines, Valtteri Bottas et Kimi Raïkkönen se sont accrochés hier au Mexique. Mais cette fois, c’est le pilote Williams qui était dans le rôle de l’attaquant et qui a forcé son adversaire à renoncer.
L’ingénieur en chef des performances de Williams, Rob Smedley, estime tout de même que le Finlandais, qui a terminé troisième de l’épreuve, a eu beaucoup de chance que sa FW37 n’ait pas cassé au moment du choc.
"Kimi a reçu un bel impact, vertical et horizontal dans la suspension arrière, qui n’est clairement pas conçue pour résister à un tel choc," explique Smedley. "Nous avons donc été chanceux. Cela aurait pu nous sortir de la course alors que Valtteri n’avait rien à se reprocher."
"Kimi ne lui a pas laissé le moindre espace. Valtteri ne pouvait pas mettre sa monoplace à un autre endroit. Il lui a laissé suffisamment d’espace, Kimi aurait donc dû aller au-delà des limites de la piste."