Ferrari est venue s’intercaler entre Mercedes et Williams en ce début d’année, alors que l’écurie de Grove faisait figure de seule rivale potentielle aux flèches d’argent fin 2014. Mais retrouver ce statut paraît compliqué à Rob Smedley, responsable de la performance chez Williams.
« Après les quatre premières courses, on peut déjà voir se dessiner l’équilibre des forces en présence. Nous préparons une série d’améliorations pour Barcelone, mais il sera très difficile de rattraper Ferrari. »
Felipe Massa reconnaissait à Bahreïn que l’écart de budget entre son équipe et Ferrari commençait à se voir, et Claire Williams, la directrice adjointe, va dans le même sens.
« Il n’y a rien de honteux à être troisième, déclare-t-elle. J’ai toujours dit qu’il nous fallait travailler plus dur et plus intelligemment que les autres. McLaren ou Ferrari ont toujours eu de plus gros budgets que nous et nous avons pourtant remporté 16 championnats. »
« J’ai entendu dire que Ferrari avait injecté 100 millions dans leur développement, en plus de ce qu’ils avaient déjà, et ça représente notre budget tout entier ! À vrai dire, j’adorerais gagner face à eux avec un tiers de leur budget, » ajoute Williams dans un sourire.
Mais d’un point de vue technique, Smedley est conscient de la difficulté de la tâche.
« Nous avons déjà tiré un bon potentiel de nos voitures, et nous continuons. Mais nous ne nous attendons pas à rapidement augmenter notre rythme. Il ne faut pas non plus oublier que derrière, des équipes comme Red Bull disposent de ressources considérables et d’un équipement de pointe. Quand ils auront résolus leurs problèmes actuels, ils seront à un tout autre niveau. Tous nos rivaux sont généralement très forts. »