Rob Smedley, arrivé chez Williams début 2014 avec pour mission d’améliorer l’efficacité opérationnelle de l’écurie, pense commencer à voir les résultats des changements opérés. Mais cette efficacité paraît toute relative à certains, qui n’hésitent pas à souligner que malgré ses 9 arrivées dans les points sur les 5 premières courses, Williams n’a toujours pas décroché de podium, contrairement à la saison dernière. L’équipe de Grove est cependant troisième du championnat devant Red Bull et McLaren, plus richement dotées, et Smedley paraît serein.
« Nous nous sommes qualifiés à certaines places et avons récupéré les points associés plutôt que de poursuivre des chimères et de penser qu’un bon jet de dés nous permettrait de faire quelque chose qui sorte de l’ordinaire. »
« Ça fait partie de notre héritage, ces points étaient à prendre et nous les avons pris. C’est la plus grosse amélioration que j’aie vu. Et c’est pour ça qu’on dit que Williams a tendance à mener des courses plates et ennuyeuses. »
« Je pense que l’équipe a progressé dans sa façon d’opérer, sa manière de tirer le maximum. Nous sommes devenus assez bons à ce petit jeu, nous parvenons habituellement à prendre tout ce qui est à notre portée. »
Le Grand Prix du Canada 2014 est ainsi le parfait contre-exemple : Felipe Massa, en lice pour un podium, s’était accroché avec Sergio Pérez.
« Nous avons rencontré quelques problèmes de fiabilité pendant la course. Puis Felipe a eu un accident. Je ne pense pas que nous nous étions placés dans la position la plus confortable. Je suis cependant certain que si de pareilles opportunités se présentent à nouveau cette année, nous les saisirons. »