C’est Felipe Massa qui a accroché Sergio Perez, hier à la fin du Grand Prix du Canada, mais c’est le pilote mexicain de l’équipe Force India qui a été reconnu coupable de cet accident et les commissaires ont donc décodé de lui infliger une pénalité de cinq places sur la grille de départ de la prochaine course en Autriche.
Convoqué chez les commissaires après la fin de la course, Rob Smedley a défendu son pilote (Felipe Massa).
“Je leur ai montré toutes les preuves,” explique Rob Smedley, ingénieur chez Williams. “Je leur ai montré les données de ce tour et du tour précédent et on peut y voir que Felipe a freiné cinq mètres plus tôt que le tour précédent. Nous leur avons aussi montré que la distance entre Felipe et Sebastian (Vettel) est restée la même et c’est Perez qui n’est pas à la même place. Nous leur avons montré que Perez a freiné très très tôt et on peut le voir sur les vues de côté.”
“Nous leur avons aussi fait écouter les conversations radio dans lesquelles Sergio dit à son équipe vers le 67e tour qu’il n’avait plus de frein à l’arrière. L’équipe lui demande alors de poursuivre sa course s’il le peut ou de rentrer s’il ne le peut pas. Ce qui me met de très mauvaise humeur, c’est que je ne comprends pas comment on peut laisser en piste un pilote ayant de tels problèmes.”
“Il y a deux équipes, dont la nôtre, qui ont demandé à un pilote de ralentir. Nous l’avons fait avec Valtteri (Bottas) afin qu’il économise son moteur et surtout ses freins, car ça peut être très dangereux. Nous lui avons demandé de ralentir et cela nous a fait perdre des points, mais c’est comme ça. Lewis Hamilton se bat pour le titre mondial et lui il s’est arrêté, je suis donc un peu irrité par ce qui est arrivé en fin de course,” ajoute Smedley.