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Steiner : Haas est encore en apprentissage !

Le directeur technique est fier de son équipe

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Comme Romain Grosjean avant lui, le directeur technique de l’équipe Haas s’est avoué satisfait de la quantité de roulage effectuée par son équipe. Malgré une casse sur l’aileron avant le premier jour, la voiture a déjà effectué sa première simulation de course.

"On espère toujours le meilleur, ça s’est bien passé même si notre temps de travail a été réduit" explique Günther Steiner. "Je ne dirais pas que ça s’est bien passé avec l’aileron avant, ce n’était pas agréable de le voir casser le premier jour ! On y a toutefois vu du positif sur la capacité de l’équipe à s’en remettre. Nous avions une solution et l’après-midi nous sommes repartis en piste, nous avons pris des mesures, roulé plus lentement et le lendemain nous roulions de nouveau à fond".

L’équipe, qui lançait en piste la première monoplace de son histoire, doit maintenant établir une liste de ce qu’il reste à faire et de ce qui a été fait afin de débuter la saison avec une voiture qui soit optimisée au maximum.

"Où en sommes-nous dans cette liste ? C’est difficile à dire car on ne sait pas comment va se dérouler la semaine prochaine ! Mais nous sommes heureux des avancées accomplies et d’avoir parcouru une simulation de course entière. Nous ne pensions pas la faire et nous pensions qu’elle serait interrompue. Nous aurions été déçus si nous avions rencontré un problème au milieu, ça n’aurait pas été une grande déception mais ça n’aurait pas non plus été satisfaisant".

Steiner a maintenant une meilleure vision des points qui restent à perfectionner : "On a besoin de s’entraîner sur les arrêts aux stands car c’est la réalité pour nous maintenant, on peut s’entraîner à l’usine mais c’est assez différent quand on voit la voiture s’arrêter dans la voie des stands. C’est une nouvelle expérience pour nos gars".

La phase suivante du développement va maintenant consister à établir des temps chronométrés et afficher le vrai potentiel de la voiture, sans non plus oublier d’établir de nombreux kilomètres.

"Nous sommes plus en confiance, nous avons bien plus de données et nous pouvons faire de nouvelles simulations" poursuit Steiner. "Il nous reste beaucoup à travailler et je pense que pour chercher la performance, il faut avoir la fiabilité car il faut sortir le plus possible pour la chercher. L’un des problèmes principaux est maintenant d’avoir assez de pièces et d’en avoir assez de rechange pour Melbourne".

"Les mécaniciens ont fait un travail fantastique pour apprendre la voiture et nous pouvions déjà voir la différence dans leur travail entre le premier et le dernier jour, pour vérifier ce qui n’allait pas, leur rapidité pour changer des pièces, on voyait nettement les gains de temps. On voit qu’ils sont bien plus confiants et c’est normal, nous n’avions pas de voiture il y a trois semaines donc comme qui dirait, nous sommes en apprentissage !"

Une inexpérience qui sera selon lui le plus gros problème de l’équipe cette saison : "Notre pire ennemi est de faire des erreurs par manque d’expérience, c’est plaisant d’entendre des pilotes apprécier notre travail mais je ne veux pas être trop flatté, on ne va pas se relâcher et on essaie de faire notre mieux pour voir ce qui en sortira en Australie".

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