L’écurie Haas sera la première à faire ses débuts en Formule 1 depuis HRT, Caterham et Virgin en 2010. Des trois, seule la dernière a survécu et porte aujourd’hui le nom de Manor. Mais la petite équipe anglaise n’a jamais décollé du fond de la grille en 6 ans et Günther Steiner, le directeur de Haas, ne compte pas l’imiter.
« Nous ne sommes pas ici pour être derniers. Ça sonne arrogant et je ne veux pas l’être, mais nous ne serions pas contents d’occuper le fond de grille. Gene Haas ou l’équipe n’entendent pas simplement participer. Gene n’essaie pas de jouer au plus intelligent, il écoute ce qu’on a à lui dire. Nous essayons de nous passer de tout ce qui est superflu et de garder l’essentiel, rester concentrés sur la course et pas sur tout ce qui tourne autour. »
Les liens très étroits tissés avec Ferrari ont récemment fait parler : la FIA a en effet décidé de clarifier les termes de la collaboration entre les deux équipes et d’empêcher un tel partenariat à l’avenir, sans pour autant sanctionner Haas ni Ferrari puisque les règlementations ont été jugées trop ambigües.
« Je pense que Haas a tout fait bien jusqu’à présent, estime le spécialiste du marketing en F1 Zak Brown. Nous n’avons évidemment pas encore vu la voiture en piste, mais le partenariat avec Ferrari est très bon, embaucher Grosjean fut une manœuvre excellente et le directeur de l’écurie Günther Steiner est très expérimenté. »
« Ils n’ont pas lancé de phrases en l’air comme BAR en 1999, qui avait annoncé qu’ils remporteraient leur première course. Haas a l’argent pour le faire, son personnel est en place, alors je pense qu’il fera bonne impression. Comme pour toute nouvelle équipe, ça prendra du temps, mais je pense que les résultats seront honorables et que l’équipe perdurera. Je crois que ça sera aussi bon pour la F1 en Amérique du Nord, car les gens veulent supporter l’équipe locale. »