Will Stevens avait débuté en Formule 1 à Abou Dhabi l’an dernier avant de signer chez Manor pour 2015. Et depuis, le Britannique s’est aperçu qu’à défaut d’être très compétitif dans la petite équipe, chaque course apportait néanmoins son lot de découvertes et d’enseignements.
« Je ne pense pas que nous cessions un jour d’apprendre en tant que pilotes, commente Stevens. Je n’en suis qu’à ma première demi-saison mais je suis certain que ceux qui sont là depuis 10 ans continuent aussi de progresser. J’apprends de nouvelles choses lors de chaque course à laquelle je prends part. »
S’il semblait avoir le dessus sur son coéquipier Roberto Merhi en début de saison, Stevens doit s’incliner face à lui depuis quatre courses. Les paramètres à prendre en compte pour réussir le week-end parfait sont en effet fort nombreux.
« Il y a tant de progrès à faire avec la voiture et différentes pièces pour trouver le bon équilibre au cours d’un week-end. Nous n’y sommes pas parvenus à plusieurs reprises cette année et on pouvait voir à quel point ça affectait nos performances. Pour la deuxième partie de la saison, il nous faudra prendre les bonnes décisions dès les premières séances d’essais libres car c’est essentiel pour la suite du week-end. »
Et à quoi s’est employé le Britannique pendant la trêve estivale ?
« J’ai passé deux-trois semaines en Amérique car je préfère débrancher et revenir tout frais, à nouveau prêt à en découdre. De toute façon, nous ne pouvons faire que peu de choses pendant cette pause, alors je crois que c’est bien de partir, aller voir des copains et se détendre. La course reste toujours tapie dans un coin de votre tête mais il est bon d’appuyer sur le bouton reset avant de revenir. »