L’ancien directeur sportif de Minardi, Paul Stoddart, espère voir une évolution positive de la gestion des coûts dans le paddock de la Formule 1. L’Australien avait dirigé la petite Scuderia avant son rachat par Red Bull pour devenir Toro Rosso et explique que déjà à l’époque, la FOM cherchait à contrôler les coûts.
"Puis en 2010, il y avait des discussions pour une limite budgétaire de 40 millions mais rien n’a été fait" rappelle Stoddart. Cette année-là, Lotus, Manor et HRT avaient fait leur entrée en F1, toutes ont disparu depuis.
"Depuis 2014, avec ces moteurs hybrides... honnêtement ce n’est pas mon truc. La Formule 1 a besoin de trois choses. Elle doit être abordable, elle doit être un business et elle doit être palpitante. Et cela ne devrait pas être trop difficile d’admettre cela."
Il espère voir les choses changer positivement en 2021, lorsque Liberty sortira un nouveau règlement : "Il faudra une situation plus saine après 2021. Si Liberty Media parvient à faire cela, nous aurons un avenir brillant. Si l’argent est divisé comme il le faut entre les équipes, la compétition sera très bonne. Mais est-ce que Mercedes et Ferrari le veulent ?"