Jérôme Stoll, le président de Renault Sport, s’est confié lors du salon de Francfort à l’AFP sur les nouveaux produits sportifs de la marque française mais, aussi, sur l’engagement en Formule 1.
Renault F1 est actuellement au centre des spéculations avec une annonce attendue d’une fourniture de moteur de McLaren à Renault.
Ce qui est certain c’est que cela entrainera forcément la rupture d’un autre contrat, autrement dit celui liant Toro Rosso à Renault.
"Techniquement, on ne peut pas équiper 4 teams. Sinon, on le fait au détriment d’une des trois équipes qu’on fournit," admet Stoll.
"On savait que la F1 allait nous aspirer beaucoup de ressources. Avec la dynamique qui s’est mise en place à Enstone comme à Viry, on a commencé à se rapprocher des équipes de tête. Tout le monde voit que ce qu’on fait qu’on avait prévu."
Il promet quelques surprises au niveau technique.
"On recrute en plus des gens très compétents côté moteur et aéro. C’est un tout petit milieu la F1, tout se sait. Les prochaines personnes qu’on va intégrer, cela va faire du bruit parce que ce sont de belles pointures dans leur domaine."
Stoll n’écarte pas non plus l’arrivée, à terme d’un pilote français comme Esteban Ocon. Des discussions ont eu lieu.
"On discute avec tout le monde. Maintenant il faut voir qui n’est pas libre, qui est libre complètement ou partiellement avec un élastique pour revenir. Esteban, il a un contrat avec Mercedes. Donc s’il vient, c’est pour une période donnée. Est-ce que ça nous intéresse de l’avoir sur cette période et puis, au moment où ça pourrait aller encore mieux, l’élastique serait tiré ? Ca peut avoir du sens... ou pas. Courant 2018, le mercato sera complètement ouvert, tout le monde cherchera des baquets dans les équipes de pointe. En fait, il n’y en aura pas tant que ça puisque Vettel et Hamilton ont resigné. Ceux qui visent Mercedes et Ferrari risquent d’être déçus. Nous, on est une très bonne option pour de très bons pilotes."