Susie Wolff sera de retour au volant de la Williams FW37 vendredi, lors des essais libres 1 à Barcelone. Sa participation à cette séance correspondra au 40ème anniversaire des derniers points marqués par une femme en Grands Prix, lorsque Lella Lombardi a terminé 6ème du GP d’Espagne 1975.
L’Ecossaise sait toutefois qu’elle a peu de chances de devenir un jour titulaire.
"J’ai été performante, j’ai montré de quoi j’étais capable, je suis dans une équipe compétitive, je pilote une voiture capable de signer des podiums. Je me sens très proche de débuter en F1 mais aussi très loin. Lorsque l’équipe a annoncé que Sutil serait le réserviste, c’était un signe clair," confie-t-elle à Reuters.
Wolff préfère donc se concentrer sur les opportunités qui lui sont proposées de rouler. Ce vendredi mais aussi lors des essais privés en Autriche en juin puis lors des libres 1 du GP de Grande-Bretagne.
"J’ai beaucoup progressé et c’est grâce au fait que l’équipe me laisse ma chance. Elle a pris un risque mais cela a payé. Mais je sens que j’ai encore du chemin à faire."
A partir de 2016, un nouveau système sera mis en place pour obtenir la super licence. Ce sera difficile pour elle mais aussi pour de nombreux autres pilotes.
"Il faut avoir le budget pour faire les formules junior, être dans la bonne équipe, celle qui gagne. C’est une tâche difficile pour n’importe quel pilote, quel que soit son sexe. J’espère que ce système sera revu et ajusté. Que ça vous plaise ou non, le sport automobile n’a jamais été uniquement une question de talent pur. Et ça ne le sera jamais."